Au programme : Edward Elgar : concerto pour violoncelle et Piotr Ilitch Tchaïkovski : 4ème Symphonie : Avec cette œuvre, on se trouve en présence de l'un des sommets de la production de Tchaïkovski ! Parce que le compositeur, dans un effort hautement autobiographique, non seulement met en musique sa propre détresse psychologique, mais s'adresse en même temps à l'ensemble de l'humanité. On retrouvera cette violence tant dans la description de l'abattement que dans celui de la révolte, que dans les paroxysmes du final de la 6ème symphonie de Gustav Mahler. Dans cette œuvre puissante, écrite d'un seul jet et créée le 1 février suivant à Moscou sous la direction de Nicolaï Rubinstein, on sent tout le poids du "fatum" qui la rend peut-être plus pathétique encore que la célèbre 6ème Symphonie de ce nom
|