Le regard de Jacques Henri Lartigue traverse le 20e siècle. Né au sein d'une famille aisée, il profite des avantages de sa condition pour voyager dans le monde tout au long de son existence.
C'est son amour du sport qui lui fait découvrir les Alpes au temps des premières stations de ski de Saint-Moritz et de Chamonix à la veille de la Première Guerre mondiale. Il n'a pas vingt ans. Photographiant les personnalités de l'époque que sa vie mondaine le conduit à côtoyer, il s'attache surtout aux portraits de ses proches, auxquels il consacre d'importantes séries.
Esthète, Lartigue a le don pour saisir le beau chez ses contemporains, comme il donne à voir l'évolution des toilettes de la haute société et des vedettes aux sports d'hiver. Parfois, il pose devant son propre objectif, nous livrant les traits d'un homme enjoué et facétieux.
Bien plus tard, dans les années 60, tandis que son travail artistique connaît une notoriété internationale, c'est dans le village d'Opio, au pied des Alpes méridionales, qu'il trouve refuge tandis qu'il retrouve l'hiver les sommets enneigés du massif du Mont-Blanc.
Informations complémentaires Tourisme adapté : Accessible en fauteuil roulant avec aide Complément localisation :
Accès en transport en commun
- Ligne Grenoble - Victor Hugo
- Ligne Grenoble - Le Rabot
- Ligne Flexo n°40 : en semaine en services réguliers aux heures de pointe, sur réservation en heures creuses.
Histoire, culture et patrimoine
Installé dans l'ancien couvent de Sainte-Marie d'en-Haut, le musée inscrit son action dans la relation de proximité qu'il entretient avec les habitants d'origine et d'adoption des Alpes dauphinoises. Lieu d'investigation de toutes les périodes de l'histoire alpine, il est aussi un espace de réflexion sur notre temps et explore tour à tour les champs de l'archéologie, du patrimoine régional, rural ou industriel
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