Les mélodies poignantes du Concerto pour violoncelle de Dvořák se livrent sous l'archet de Steven Isserlis, mêlées à celles de d'Indy et de Vaughan Williams, pour célébrer la nature et le chant populaire.
Pour profiter des derniers jours d'été, l'Orchestre national de Lyon vous emmène en excursion sous la houlette de son directeur musical Nikolaj Szeps-Znaider. En compagnie de Vincent d'Indy, profitez d'une aurore 'sans nuages' et d'une 'rêverie dans un bois de sapins', avant le 'retour au gîte' à la tombée de la nuit. Ne craignez pas les Guêpes car, en dépit du bourdonnement de l'ouverture de Vaughan Williams, ce ne sont que les insectes d'un tribunal athénien sortis de l'imagination d'Aristophane. Parsemée de thèmes populaires, la partition du compositeur anglais est un parfait remède à la tribunalite aiguë, maladie contagieuse menaçant les citoyens épris de justice populaire. Et pour vous assurer de l'efficacité du traitement, abandonnez-vous au lyrisme de Dvořák. Conçu en Amérique, bien loin de sa Tchéquie natale, son concerto pour violoncelle est empli de nostalgie. Un dernier hommage à un amour de jeunesse, une fin d'été dont le violoncelliste apprécie la 'puissance du parcours émotionnel', le 'mélange irrésistible d'épopée et de confession touchante'.
La représentation du 20 septembre est un concert Relax. Relax permet le partage des lieux culturels dans une atmosphère accueillante et détendue, facilitant la venue de personnes dont le handicap peut parfois entraîner des comportements atypiques pendant la représentation
Programme : Ralph Vaughan Williams, Les Guêpes (ouverture) Vincent d'Indy, Jour d'été à la montagne, op. 61 Antonín Dvořák, Concerto pour violoncelle en si mineur, op. 104
Distribution : Orchestre national de Lyon Nikolaj Szeps-Znaider, direction Steven Isserlis, violoncelle
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