L'ART EST CE QUI REND LA VIE PLUS INTÉRESSANTE QUE L'ART.
' À l'intérieur de ma casquette, au sommet de ma tête, j'avais de petites œuvres. J'allais le long des rues à pied et j'adressais la parole à d'autres piétons. Le dialogue pouvait prendre, par exemple, la forme suivante : je demandais ' Monsieur ou Madame ou Mademoiselle, est-ce que l'art vous intéresse ? ' Si l'on me répondait ' Oui, oui ', je disais ' Eh bien, saviez-vous que j'ai une galerie ? ' Si mon interlocuteur manifestait de l'intérêt, je lui disais ' La voici, ma galerie '. Mes œuvres se trouvaient là, à l'intérieur de mon chapeau. Puis, nous les regardions ensemble. '
Pour Robert Filliou, chacun d'entre nous est un génie qui s'ignore. Et tout le monde est un artiste capable de transformer sa vie en œuvre d'art. Effervescente et loufoque sous ses multiples casquettes, sa création, souvent tirée par les cheveux, n'est jamais rasoir. Car, ça ne fait rien si l'art n'existe pas, pourvu que les gens soient heureux !
Catherine Tartarin explore l'univers festif de cet artiste-poète, bricoleur, assembleur, penseur, agitateur et performeur. Dans ce spectacle, acteurs et spectateurs expérimentent l'utopie de la création permanente, un art des petits riens du quotidien qui pourrait bien changer le monde.
Distribution
d'après des textes et poèmes* de Robert Filliou
Adaptation et mise en scène Cathy Tartarin
Compagnie Le cri des poissons, Strasbourg
Avec Yves Beraud (accordéon), Francisco Gil, Cathy Tartarin, Kalevi Uibo (guitare électrique)
Scénographie Jane Joyet Création lumière Cyrille Siffer Construction décors (en cours) Régie générale et régie lumière Cyrille Siffer Régie plateau Vincent Rousselle (sous réserve)
* d'après les textes et poèmes suivants : Le festival des ratés, Le Filliou idéal, L'histoire chuchotée de l'art, Poème invalide, Ample Food for Stupid Thought, Poème de 53 kilos, Continu espace-temps à quatre dimensions, COMMEMOR, et autres textes de Robert Filliou extraits de Enseigner et Apprendre, Arts Vivants aux Éditions Lebeer Hossmann, traduit par Juliane Régler et Christine Fondecave.
Soutien Ville de Strasbourg (en cours) Résidence TAPS – Théâtre Actuel et Public de Strasbourg
Remerciements à Marianne Filliou, Valentine Verhaeghe et Michel Collet
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