"J'ai écrit une opérette, une chose comique, parce que je pense que le rire, même dans les situations les plus tragiques, est un élément revivifiant. On peut rire jusqu'à la dernière minute."
Résister en chantant pour défendre sa dignité, c'est le moyen qu'a trouvé Germaine Tillion pour survivre au camp de Ravensbrück en 1944. Ce texte, met en scène, à la façon d'un music-hall, les déportées "verfü̈gbar", qui refusant de participer à l'effort de guerre nazi sont assignées aux travaux les plus pénibles du camp.
Convoquant le souvenir des chansons populaires, ces femmes luttent contre leur condition inhumaine avec la plus redoutable des armes : la joie de vivre.
Germaine Tillion écrivait, le groupe chantait, d'autres fabriquaient des broches, des peignes à cheveux et parfois même un soutien-gorge pour retrouver une part de féminité…
Informations complémentaires
|