Seule église de l'émigration russe blanche restée active. Créée en 1927. Labellisée ' patrimoine en Isère ' (2020). Cent ans d'Histoire et d'histoires. 16 fresques peintes ' a fresco ' de Galina (1970), iconostase de Stelletski (1938). Tradition chorale
Apres la révolution russe et la défaite de l'armée blanche en 1920, des émigres apatrides ' russes ', après un long exode, arrivent en Dauphiné. C'est dans une simple cave de maraîcher au 5 avenue de Vizille à Grenoble, siège d'une association d'entraide, que Dimitri Ivanoff, un jeune officier de l'Armée Blanche les accueille pour leur trouver logement et travail. En exil, sans rien, ils cherchent de quoi vivre.
Ce lieu devient rapidement un lieu de prière, ces émigrés sont profondément croyants. Il devient, en 1927, l'église orthodoxe russe de la Résurrection, qui rassemble des fidèles de toutes conditions et de toutes origines, demeurant une église de ' pauvres ' déployant tous leurs talents pour la transformer en un joyau de l'art religieux.
C'est ainsi qu'elle s'orne de 16 fresques peintes a fresco (1970), par Galina, fille de Cosaque, élève des Beaux-Arts de Grenoble, et l'iconostase (1938) de Dmitri Stelletski, illustre artiste russe francophile, éclectique, scénographe des ballets russes.
De nouvelles vagues d'émigration se succèderont jusqu'à nos jours. L'église témoigne de cent ans d'Histoire et perpétue les traditions, et plus particulièrement celles du chant choral orthodoxe.
Elle reste un lieu d'émotion, de beauté, d'histoire d'exodes. Espérance, et foi profonde contribuent à créer l'émerveillement et incitent à la paix et au recueillement.
Informations complémentaires Tourisme adapté : Non accessible en fauteuil roulant
Complément localisation :
Transports:
Tram ligne A, arrêt Alsace Lorraine ou Gares,
Tram ligne C arrêt Vallier-Libération,
Tram ligne E arrêt Condorcet;
Bus ligne 12, arrêt Chorier-Condorcet,
Bus ligne C3 arrêt Championnet ou Marceau-Jardin des Vallons.
Histoire, culture et patrimoine
Aux abords de la gare et du quartier Saint Bruno, au cœur de l'animation joyeuse du marché de l'Estacade, sur le trottoir d'en face, au 5 avenue de Vizille, qui pourrait se douter que se trouve un joyau de l'art byzantin, un patrimoine historique et culturel exceptionnel hérités de l'émigration russe ' blanche ' : l'église orthodoxe russe de la Résurrection, labellisée en 2020 ' Patrimoine en Isère ' ! Lisez la petite pancarte noire sur la lourde porte, entrez dans le petit couloir, descendez dans la petite cour, et là, conduits par la beauté des chants orthodoxes, vous trouverez, derrière une petite porte vitrée, en contrebas, niché comme une crèche, un lieu enluminée de fresques magnifiques
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