Un chef qui transmet à son fils la passion de la musique, un patron de savonnerie industrielle qui commande un concerto pour son fils adoptif, un mendiant qui tente de sauver la compagne d'un voyou : l'Amérique vue à travers le prisme de ses familles.
Nul besoin de présenter Leonard Slatkin chef d'orchestre, mais c'est aujourd'hui sa musique qui permet de (re)découvrir le compositeur. Dans The Raven, l'orchestre accompagne, souligne, colore chaque mot du poème d'Edgar Allan Poe Le Corbeau. Compositeur prolifique pour l'écran, son fils Daniel sait lui aussi que la musique est une formidable narratrice ; Voyager 130 évoque les sondes du programme d'exploration interstellaire de la Nasa pour nous guider dans le cosmos. L'Amérique s'offre dans toute sa pluralité, entre lyrisme, blues, negro- spiritual et jazz quand Gershwin s'enfonce dans la réalité de la communauté afro-américaine des années trente. Le sang américain coule aussi dans les veines de Jennifer Gilbert, violon solo supersoliste de l'ONL ; elle interprétera le magnifique concerto de Barber, aux mélodies aussi enivrantes que les vastes plaines de l'Ouest.
Programme :
Daniel Slatkin, Voyager 130
Leonard Slatkin, The Raven, pour narrateur et orchestre (d'après Edgar Allan Poe – création européenne)
Samuel Barber, Concerto pour violon op. 14
George Gershwin, Porgy and Bess : A Symphonic Picture (arrangement de Robert Russell Bennett)
Distribution :
Orchestre national de Lyon
Leonard Slatkin, direction
Lambert Wilson, récitant
Jennifer Gilbert, violon
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