Comme à la télé, un matin de 1 janvier, mais en vrai : à la manière du traditionnel Concert du nouvel an diffusé depuis la capitale autrichienne, l'Orchestre des Champs-Élysées nous offre la crème de la valse et de l'opérette viennoises. Un répertoire que Philippe Herreweghe adore partager. Il nous transporte au temps de l'impératrice Sissi, de la salle de bal à l'opéra, du kiosque au café Sperl. Nous y croisons celui qui fumait des cigares en causant orchestre avec Johann Strauss II, Johannes Brahms. Ses Danses hongroises, pétries de mélodies tsiganes, balancent entre mélancolie et frénésie. Charlie Chaplin s'en souviendra dans une scène culte du Dictateur. Dépaysement, élégance, allégresse : il y a comme un air de fête ce soir au TAP.
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