Michel Schweizer aime rassembler des communautés humaines, de préférence non rompues aux arts de la scène, avec cet art inimitable de mettre à vif les mots, les corps et les regards. Après Cheptel (2017), dans lequel un groupe de préados réglait son compte au monde adulte, DOGS rassemble un autre type de meute. Cinq jeunes danseurs, encore en devenir, posent un regard aigu sur le monde et parlent pêle-mêle du diktat des réseaux d'information, de la tendance narcissique de l'époque, de l'amour à l'heure des algorithmes. Conçu comme un jeu de société participatif dont il reste à inventer les règles, DOGS s'attelle aussi à aiguiser de nouveaux rapports avec le public, histoire de ne plus se regarder en chiens de faïence.
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