Après J.C. interrogeant notre rapport à l'argent, c'est au tour d'une certaine Céline en justaucorps pailleté, et à l'accent québécois de s'emparer de la scène pour évoquer notre refus de la mort. C'est un peu Céline Dion, sans être totalement elle. Dans sa conquête du show- business, la conteuse au verbe chaloupé passe d'une idée à l'autre en une fraction de seconde. Elle se questionne sur l'accélération du monde, elle rêve de retour à la terre et d'un environnement préservé. Laure Mathis incarne cette réflexion bouillonnante et livre un show burlesque à l'énergie phénoménale, tout en malice et folie douce.
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