À partir de sa fascination sans bornes pour 'Dirty Dancing', Sylvain Riéjou déclare son amour à la danse.
Espiègle s'il en est, l'on se souvient que Sylvain Riéjou annonçait la couleur lors de sa dernière venue : Mieux vaut partir d'un cliché que d'y arriver. Dans sa nouvelle pièce, _Je badine avec l'amour (parce que tous les hommes sont si imparfaits et si affreux)_, l'artiste associé de Pôle Sud jusqu'en 2026 n'a rien perdu de son humour ravageur ni de son éclectisme culturel. La collision qu'il orchestre entre Musset (_On ne badine pas avec l'amour_) et Patrick Swayze dans _Dirty Dancing_ n'est qu'un début. Le chorégraphe se lance dans une déclaration d'amour à la danse et au sexy comédien qui n'est pas étranger à ses premiers émois homosexuels, ni à sa perception de la séduction à travers les stéréotypes hétéros des films grand public des années 1980. Pour la première fois, il invite d'autres danseurs dans son autofiction, au son de _The Time of My Life_. Entre scène du film rejouée, lip-sync et passages iconiques – et ironiques – de chorégraphes contemporains (Bagouet, Keersmaeker…), son quatuor dansé-parlé dessine une cartographie du corps et du désir
[Map - refresh the page if the map does not show up]