Un jeune rappeur qui témoigne d’une sensibilité à fleur de peau et d’une expressivité à fleur de mot. Contrairement aux apparences, The Doug n’est pas le nom d’un groupe de rock issu de Liverpool mais le pseudonyme d’un artiste d’une vingtaine d’années, originaire de Clermont-Ferrand, qui a choisi le rap et la guitare sèche pour s’exprimer.
Après avoir brillamment assuré les premières parties d'Eddy de Pretto et de Gaëtan Roussel, c'est au Creusot que le jeune prodige posera ses valises pour chanter en français, avec une voix qui rappelle celle de Bashung (pour les plus vieux) ou de Lomepal (pour les plus jeunes), les écorchures et les grands rêves de sa génération. Mais si son cri est bien celui d'un enfant du siècle, The Doug ne rechigne pas pour autant à l'introspection et à l'intimité - comme en témoignent ces morceaux en forme d'hommages bouleversants à sa mère ou à sa ville natale (comment pourrait-il en être autrement quand on a la chance de naître dans la capitale du pneu ?). Entre textes poignants et mélodies entêtantes, The Doug déploie déjà un univers reconnaissable entre mille dont la patine du temps ne saura que confirmer la singularité...
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