Dans cette grande fresque politique et musicale signée Abdelwaheb Sefsaf, trois révoltes françaises se répondent. Dans cet entrecroisement méticuleux lié par le slam, le hip hop et le théâtre, ce sont toutes les exactions colonialistes qui sont mises en lumière.
Il est question de trois peuples, trois révoltes, trois continents : la Commune de Paris (1871), la révolte de Mokrani en Algérie (1871) et le soulèvement kanak en Nouvelle-Calédonie (1878). L'auteur et metteur en scène donne à voir un récit épique, savamment documenté, au sein duquel les langues et les histoires se répondent. Kaldûn, c'est le nom arabe de la Nouvelle-Calédonie, un territoire vers lequel des populations kabyles ont été déplacées. Sur scène, les neuf musiciens de l'ensemble de musique ancienne, Canticum Novum, les cinq comédien.nes et le formidable danseur, slameur kanak, simanë Wenethem, transcendent ce geste artistique et politique inédit et offrent un spectacle musical grand public. Crédit photo Christophe Raynaud de Lage
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