Elle, la bouche gribouillée de rouge, cheveux en pétards, chemise de grand-père, bourrue-tendre, impertinente, imprévisible et si attachante. Lui, deux grandes taches noires enveloppant de nostalgie ses grands yeux, virevoltant, élastique, lunaire…Une Auguste et un Pierrot, deux compagnons d'infortune et de poésie qui atterrissent d'on ne sait où pour rendre une éphémère visite à cet étrange monde des vivants. Plus d'une heure durant, ils se cherchent, se trouvent, et se jouent l'un de l'autre, avec férocité et tendresse. Pour ' Au Bonheur Des Vivants ', ils s'inspirent autant de Gaston Lagaffe que de Magritte, de la famille Addams que de Murnau, Marcel Aymé ou encore Fritz Lang.
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