D'un coté les Grecs, de l'autre les Troyens. Six jours et six nuits d'une guerre qui dure depuis neuf ans et qui ne se terminera qu'un an plus tard. Des destins multiples s'entremêlent dans un mouvement allant de la colère teintée de fer à la compassion trempée de larmes. Et si Homère convoquait la force des hommes pour mieux nous parler de leurs faiblesses ? Ainsi le coeur de Iliade ne serait pas seulement fait de la gloire des êtres humains, mais aussi de l'amertume que le sort fait peser sur la lignée des hommes. Dans cette épopée opposant Achille à Hector, on échappe à sa condition de mortel en se mettant au service de ses convictions, qu'elles soient égoïstes ou altruistes... Par le biais d'une scénographie minimaliste, la metteure en scène Pauline Bayle crée un univers aussi limpide que foisonnant où les mondes coexistent les uns à côté des autres. Sur le plateau, une bande de papier kraft devient un champ de bataille et des chaises figurent des tentes, le récit s'épanouit au plateau et la langue est sublimée.
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