' En parcourant les images sur le bassin minier, nous avons entendu les bruits quotidiens de la mine, les grincements des cages, les musiques des orchestres d'harmonie. Nombre d'enfants y ont fait leurs humanités. Les mines ont fermé, les orchestres sont restés. Pour cela, il nous paraissait important que la musique d'un tel film soit une musique ' vivante ' : jouée en direct, elle sera plus fidèle à la chaleur de ces hommes dont les images nous content l'histoire. Dans une dynamique sonore résolument actuelle, elle ménagera des clins d'œil à la tradition et aux sons évoqués, pour accompagner notre voyage dans ce bassin en mutation. '
' Métier de mineur, c'est très dur, mais je ne comprends pas qu'on dise qu'un jour ce sera fini, parce qu'au fond, nos maris l'aiment. ' Cela pourrait résumer toutes les images visionnées, et c'est ce contraste que le montage essaye de mettre en avant : une vie difficile, des luttes sociales violentes, mais une solidarité constante, le sourire n'étant jamais loin malgré les difficultés du quotidien. Avec la fraternité comme philosophie, les hommes et les femmes défendent le charbon à l'origine de ce paysage, de cette entraide et de cette vie dans le bassin minier. C'est ce retour au fond malgré tout, immuable jusqu'à la fermeture des puits, qui est ici mis en avant.
Avec Pierre Marescaux et Anatole Zéphir (musiciens)
Production Cinéma les Étoiles Bruay-La-Buissière, Le Terrier Productions, De la suite dans les images Réalisation Baptiste Evrard
En partenariat avec L'INA et le projet régional mineurs du monde Avec le soutien du Conseil Régional des Hauts-de-France
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