Mr Martin, grand naïf, fétichiste et pickpocket récidiviste, provisoirement échappé d'un hôpital psychiatrique, ne se trouve pas franchement fou. Il se voit plutôt comme un être à destin, celui de la fanfreluche, de la belle toilette, du beau linge…
« Chacun son drapeau. Il y en a c'est le tricolore. Moi c'est le falbala » [Extrait]
La virtuosité de l'écriture, le fond et la forme élégante et racée permettent l'humour et le sourire sans les obliger, et laissent le spectateur libre dans son étonnement, sa rêverie, sa violence ou sa tendresse.
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