Un texte de Thomas Bernhard, porté par Henri Fernandez, Jérôme Mathevon.
C'est au contact de la société artistique viennoise qu'il s'était juré de fuir il y a trente ans que Thomas Bernhard, spectateur passif d'un dîner chez les Auersberger, déclenche son intarissable monologue intérieur. Porté par les saillies pianistiques de Jérôme Mathevon, notre narrateur déplie sa pensée comme un origami aux mille strates, laissant échapper ça et là, les fulgurances qui le caractérisent : haine de l'Autriche, dissection du mensonge sous toutes ses formes, urgence d'écrire - tout est affaire de survie pour ce personnage joyeusement acariâtre. Sa soif de vérité finit par le remettre lui-même en question car au fond, n'appartient-il pas toujours à cette société artistique qu'il abhorre ? 'Une approche fine et élégante du travail de l'écrivain dans cette dissection du réel et de soi...Un bijou!' Mise en scène: Henri Fernandez Distribution: Henri Fernandez, Jérôme Mathevon
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