Fer de lance de la scène jazz caribéenne, lauréat 2024 du prix Django Reinhardt, le pianiste martiniquais Grégory Privat choisit l'oiseau de feu comme totem pour célébrer les cycles de la vie. En trio sur scène, il présente Phœnix, un voyage intérieur entre jazz, pop urbaine, chants créoles et musique électronique.
Une enfance passée en Martinique dans une famille de musiciens, des concerts en sideman aux côtés de pointures (Stéphane Belmondo, Guillaume Perret, Lars Danielsson, Jacques Schwarz-Bart, Sonny Troupé), Grégory Privat a hérité d'un solide patrimoine avant de s'aventurer vers sa propre musique aux couleurs et aux harmoniques du monde. Après deux albums solo, le musicien reprend le fil de son histoire en trio dans le lumineux Phœnix. Accompagné sur scène par le batteur Tilo Bertholo et le contrebassiste Chris Jennings, le pianiste donne vie à un répertoire saisissant de reliefs et de contrastes. Ballades suaves empruntes de saudade, boucles électro entêtantes, sur son piano ou au synthé, Grégory Privat multiplie les atmosphères. Son chant en créole apporte une force supplémentaire à ce spiritual-jazz remarquable
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