Maude, journaliste freelance, workaholic, pense avoir une liberté absolue. Mais l'absence de frontière entre vie professionnelle et personnelle la plonge en burn-out.
Avec un humour grinçant, l'autrice québécoise Sarah Berthiaume s'intéresse au système économique qui transforme les humains en objets.
Mêlant temporalités fragmentées et surréalisme, Nyotaimori (art de manger des sushis sur un corps) confronte liberté et aliénation au travail, tout en questionnant la consommation mondialisée.
' Nyotaimori met en scène de manière drôle et inattendue la question de la centralité du travail dans nos vies. Le télétravail, les visioconférences et la ' surconnectivité ' ne sont-ils pas de nouvelles formes d'aliénation et de subordination au capitalisme ? Ce qui me touche dans la pièce de Sarah, c'est qu'elle ne s'attache pas à poser cette question à travers un unique personnage, mais à faire résonner plusieurs destinées entre elles. Ces personnages n'ont apparemment aucun lien (enfin si, les objets qu'ils confectionnent ou qu'ils utilisent à travers le monde) et vivent dans des contextes différents. Magiquement ils vont se rencontrer '. Renaud Diligent
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