André Siniavski a passé près d'un quart de siècle à Fontenay-aux-Roses. Il fut l'un des premiers dissidents soviétiques, condamné en 1966 à sept ans de camp, juste pour avoir voulu écrire librement de la fiction. À sa libération, son exil en France avec sa famille fut un véritable événement. La récente disparition de son épouse, Maria Rozanova (1930-2023), est l'occasion de retracer son parcours. De la publication anonyme dans la revue Esprit d'un texte moquant le réalisme socialiste (1959) jusqu'à sa vie au 8 rue Boris-Vildé. L'occasion de croiser plusieurs personnalités, de Boris Pasternak à l'incroyable Hélène Peltier sans oublier Iouli Daniel, co-accusé lors de son procès kafkaïen. L'occasion aussi d'évoquer une œuvre littéraire qui navigue entre autobiographie et fantastique.
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