Auteur de plusieurs romans, Sophie Avin a écrit en 2016 : ' Le vent se lève ' qui raconte sous forme à peine fictive sa traversée de l'Atlantique à la voile avec son frère, à la fin des années 80.
Auteur de plusieurs romans, Sophie Avon a écrit en 2016 : ' Le vent se lève ' qui raconte sous forme à peine fictive sa traversée de l'Atlantique à la voile avec son frère, à la fin des années 80. Voyage initiatique qui a mené les jeunes gens (le frère, la sœur et un copain) au Brésil. Évidemment, aller sur un autre continent par bateau n'est pas tout à fait la même chose que crapahuter sur terre. La mer s'y impose, avec les vertiges et les métaphores qu'elle convoque. N'est-elle pas tout à la fois mère, inconscient, miroir, déesse... Mais quand on la ' prend ', c'est le corps qui exulte, le temps qui s'installe, le présent qui triomphe. Traverser l'Atlantique à la voile, sur une vieille coque et avant l'ère numérique (ce qui signifie sextant et cartes), à l'ancienne donc, relève d'une véritable aventure ! Aussi charnelle que métaphysique. La mer révèle ceux qui s'y abandonnent. Dans la joie, le plaisir, l'appréhension. Ce monde du silence dont on ne voit que la surface quand on navigue, apprivoise peu à peu. Sa beauté captive, sidère. On croyait contempler la mer mais c'est elle qui nous observe. Et à l'arrivée, on en sait davantage sur soi, ses origines, sa tristesse et même son goût du bonheur. C'est cela qu'il s'agit d'écrire : ' en quoi le paysage murmure une vérité… '. Extrait : ' Être entouré d'absence produit des sensations d'un autre ordre. Pas une coque à l'horizon, rien que notre embarcation, en plein cœur de l'océan, à des milles et des milles de la côte, nous trois flottant obstinément au milieu de nulle part – mais ce n'est pas nulle part, c'est à nos yeux l'endroit le plus vivant du monde, c'est le noyau pur de nos jeunes vies '
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