Bate Fado nous transporte au XIXe siècle à Lisbonne où le fado avait sa propre danse, le Fado Batido (Fado battu), inspiré d'une danse à claquettes énergique et virtuose. Évoquant liberté artistique et poses érotiques, elle disparaît, probablement censurée par l'Église catholique et la dictature de l'Estado Novo.
Cette performance hybride, entre danse et concert de musique est conçue pour quatre musiciens, un chanteur de fado et quatre danseurs. Le geste résonne avec la qualité d'un instrument de percussion et dialogue avec la voix et les guitares. Les artistes ne s'interdisent ni la parodie ni l'impudeur, déconstruisant l'image du fadista mâle et libérant les corps sublimés par la voix déchirante de Jonas.
Véritable traversée sensuelle, chorégraphique et musicale, ce Bate Fado est aussi puissant que subversif
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