Visite de la chapelle du haut, partie consacrée au culte catholique, dont émane une ambiance très différente avec de grandes baies vitrées qui laissent entrer la lumière du soleil. Rendez-vous à Chamrousse 1750 - Roche Béranger.
Il y a niché au fond, un autel en granit assez brut (un bloc de pierre issu du Drac, un des affluents de la rivière de l'Isère et sous-affluent du Rhône), qui est celui de l'ancienne chapelle de Recoin, ici valorisé dans le cadre de la conservation patrimoniale. C'est un lieu agréable, même pour des personnes athées, car il se fond dans la nature avec ses portes-fenêtres coulissantes vers le haut pour profiter des places extérieures (environ 500 sièges à l'intérieur et 500 à l'extérieur inachevés). C'est un endroit emprunt de sérénité et propice à la méditation, pas trop froid et sombre grâce à ses grandes vitres, tout est rond et plus organique, comme emprunt de sacré féminin.
C'est l'artiste Pierre Székely et sa femme Vera qui ont œuvré ici, avec l'historique autel, le siège triangulaire et le tabernacle sculptés au chalumeau. Il est également à l'origine des totems qui ornent Bachat Bouloud à Chamrousse 1700, un ancien village vacances pour les enfants construit dans les années 60. Il était composé de 8 chalets avec chacun leur totem, il n'en reste plus que 3, dont le coloré et monumental "Ange assis". C'est aussi à Laurent Chappis, architecte pionnier de l'aménagement en montagne, que l'on doit le centre montagnard pour jeunes de Bachat-Bouloud et l'urbanisation de Roche Béranger à Chamrousse de 1959 à 1968. Autre reliquat de l'histoire de Chamrousse, une chasuble à l'effigie des Jeux Olympiques (JO) de 1968, que le prêtre porte lors de la messe (mais qui est non-visible le reste du temps).
Informations complémentaires Tourisme adapté : Prestations adaptées pour déficience auditive, Prestations adaptées pour déficience visuelle, Accessible en fauteuil roulant avec aide, Accessible en fauteuil roulant en autonomie Histoire, culture et patrimoine
Construit pour les communautés catholiques (chapelle haute) et protestantes (chapelle basse) dans le cadre du plan général d'aménagement de Roche-Béranger en 1967, ce patrimoine exceptionnel du XXe siècle est un dialogue cinétique entre l'architecte de Pierre Jomain et les artistes Arcabas et Pierre Székely
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