Mise en scène par la chorégraphe Mathilde Monnier, la violence faite aux femmes secoue les corps mais fait serrer les poings. Inspiré de la série H24 dont il reprend les textes, le spectacle (up)percute.
' Il y a quelque chose qui ne va pas. Quelque chose qui ne passe pas. ' Derrière ces mots, s'agglutinent les remarques déplacées, les plaisanteries salaces, les insultes grossières, les coups, le viol, le meurtre : telles sont les 24 heures de la vie d'une femme, racontées par 24 écrivaines pour la série H24, telles sont les mêmes histoires mises en ' lumières noires ' par Mathilde Monnier. Parce que ces textes parlent directement au corps, huit danseuses les habitent par la voix et le geste. Soudain, les mots d'Alice Zeniter, de Lola Lafon, d'Agnès Desarthe, de Siri Hustvedt prennent chair, dans le chaos mortifère de cette violence ordinaire. Malgré les coups, les corps font corps et se relèvent prêts à se battre pour ne plus se laisser faire. La parole se libère dans un cri de rage. Debout.
La série H24 est disponible sur Arte.tv
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