Jérôme Deschamps, l'inventeur des Deschiens, endosse lui-même le costume d'Harpagon, tyran familial accroché à sa cassette, dans une version de L'Avare aussi épurée que jubilatoire. Tout est fait ici pour nous ravir par le pur plaisir du jeu et du texte.
Dans L'Avare, la cruauté et les coups bas atteignent de tels sommets qu'ils appellent irrésistiblement le rire. C'est pourquoi Jérôme Deschamps choisit d'aborder la pièce dans sa plus simple expression, laissant opérer l'art de Molière et sa plume implacable. La scène presque déserte laisse toute la place à la fabuleuse mécanique d'une œuvre aux multiples couleurs. Une beauté simple, donc mais servie par une troupe émérite, naviguant sans cesse entre la farce sombre et la comédie hilarante. Quant au rôle d'Harpagon, il est interprété ici avec une complexité nouvelle, ridicule certes, mais aussi féroce.
Voici une cassette pleine de trésors !
Dans la presse
L'équilibre fragile, magnifique, est tenu entre comédie jubilatoire faite de quiproquos et farce noire. La Terrasse
Un régal ! C'est si bon de se laisser surprendre et de rire aux éclats ! L'Œil d'Olivier
Un Avare généreusement lumineux, comme un sou neuf. L'Humanité
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