' Un récit autobiographique et efficace mêlant marionnettes et théâtre d'objets avec toujours une dose d'humour et d'autodérision, marque de fabrique de cette artiste inclassable. ' - Cristina Marino, Le Monde
Dans la famille Limbos, il y a le père, la mère et leurs 5 enfants. En 1959, toute la famille déménage de Bruxelles au Congo, qui est encore une colonie belge. L'année suivante, c'est l'indépendance ; les enfants sont renvoyés en Belgique chez leur oncle curé. 46 lettres. C'est le point de départ de ce spectacle. Il s'agit des lettres qu'ont reçues les enfants Limbos de leur père depuis le Congo et dans lesquelles Agnès s'est replongée pour raconter son histoire. De ces lettres, Agnès Limbos en a fait un objet artistique à portée universelle. Car si la petite Agnès de 8 ans, traumatisée par cette séparation, attend impatiemment chaque semaine des nouvelles de ses parents, la grande Agnès de 70 ans qu'elle est devenue est sidérée de lire, entre les lignes rédigées par son père, toute la dimension de paternalisme et de racisme contenue dans l'esprit missionnaire.
Avec la petite Agnès, mini marionnette manipulée par la grande, quelques maquettes et objets, l'artiste plonge avec inventivité dans son histoire personnelle et cherche à comprendre ce que fut la vie de ses parents à cette époque précise.
' Agnès Limbos, devenue un grand nom du théâtre d'objet, revient sur son enfance (…), avec pudeur et autodérision. ' - Laurence Bertels, La Libre
La maison c'est aussi un centre scénique, elle soutient et accompagne les artistes dans leurs créations.
Avec l'aide des Tournées Art et Vie - Dans le cadre du festival découvertes images et marionnettes
|