C'est un monde où les dinosaures se mêlent aux sorciers, où les vaisseaux spatiaux survolent des terrains de guerre, où de grands explorateurs rencontrent des super-héros. Un monde aux images sonores enchanteresses, pétillantes, angoissantes.
Le compositeur aux 5 Oscars, 4 Golden Globes et 24 Grammys, devenu une référence du cinéma, sait mieux que quiconque capturer l'essence d'un récit pour y apporter sa sensibilité. Avec lui, la musique ne se contente pas d'accompagner les images, d'être cette toile blanche sur laquelle l'histoire peut s'écrire. Non, elle soutient, elle nuance, elle apporte une profondeur, des émotions et un éclairage nouveau.
Du célèbre thème d'Indiana Jones aux leitmotivs de Star Wars en passant par de grands classiques comme la Liste de Schindler, E.T. l'extra-terrestre, Jurassic Park et plus récemment la saga Harry Potter ou Superman, John Williams affole les compteurs des box-offices à chaque nouvelle création. Mieux, ses compositions deviennent indissociables de leurs films, reconnaissables dès les premières notes, comme si elles faisaient partie intégrante de la pellicule. Cette force, il la puise aussi dans sa palette d'instruments, aussi variée que les univers qu'elle représente. Celui qui compose également de la musique classique s'appuie sur tous les corps, des instruments à cordes aux vents, en passant par les cuivres, les percussions, le piano, les chœurs.
Et c'est certainement pour cette raison que sa musique, intemporelle, se prête si bien aux concerts. Récemment, c'est le chef d'orchestre Matthias G. Kendlinger qui s'attaque à ce grand maestro avec l'orchestre K&K ' Made in Austria '. Un spectacle qui couvre une carrière cinématographique d'un demi-siècle pour plonger les deux pieds en avant dans l'univers fascinant de John Williams.
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