Après la bombe One song, le retour de l'inclassable et toujours surprenante artiste flamande Miet Warlop promet de faire des vagues sur scène. Comme toujours en grande forme et à grand renfort de musique, de danse et d'objets. Du pur délire !
Delirium ! Voilà que la performeuse belge à l'imagination débordante tombe le masque. Après plus de dix années à produire les formes les plus folles, Miet Warlop affiche la couleur et nous embarque dans le flux de son subconscient. Appelons cela hallucination, rêve, ou délire… Ceux qui ont vu After all Springville ou One song il y a deux ans, sur la scène de TANDEM, savent jusqu'à quel point l'artiste déborde d'énergie. Plasticienne, musicienne, performeuse, elle est capable de plier l'espace théâtral à toutes ses fantaisies. Pièce grand format, Delirium offrira une collection d'une quinzaine de scènes, actions et images mûries au fil des ans, traversées d'extraits des précédentes pièces. Avec la liberté baroque et enfantine qu'on lui connait, avec des interprètes (danseurs et musiciens) prompts à toutes les épreuves scéniques et avec beaucoup d'humour, elle questionne toujours plus profondément la force et l'énergie du collectif. Les notions de groupe et de volume sont ici centrales. Miet Warlop donne forme à l'insaisissable ; une cascade, un chant collectif, une explosion de couleurs, une vague de corps et d'objets…
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