Un programme réjouissant qui aurait fait plaisir à Edgar Varèse. Le compositeur avait lancé un pavé dans la mare en déclarant : ' le violon n'exprime pas notre époque ', ce qui sous-entendait que l'alto, lui, avait rattrapé le temps perdu au XXe siècle. À preuve, toute une génération de musiciens, comme Adrien La Marca, à la suite de William Primrose, ont choisi l'alto comme premier instrument.
Ce dernier commanda un concerto à Bartók qui inscrirait sa place en lettres majuscules, et non plus en ' troisième violon ', comme on l'appelait parfois. Tibor Serly se chargea de l'orchestration et respecta le caractère sombre de l'alto en sollicitant son beau registre grave.
En deuxième partie, l'Estonienne Kristiina Poska (à partir de 2025 à la baguette de l'Orchestre Français des Jeunes), dirige la Troisième Symphonie de Brahms dont vous connaissez certainement le thème du troisième mouvement repris dans la chanson Baby Alone in Babylone par Serge Gainsbourg.
En ouverture de ce concert, elle nous présente Aegis (qui signifie ' protection ') de sa compatriote Elis Hallik.
Durée : ±1h30 avec entracte
La réservation est obligatoire
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