En langue basque, MAMU signifie gros insecte, et MAMUKA définit un jeu d'enfants simple et facile qui consiste à jouer à plusieurs, au travers d'actions comme se cacher et apparaître. Prenant appui sur l'imaginaire de ces deux mots, la chorégraphe et les deux danseurs élaborent au travers du duo dansant un corps tour à tour racine, insecte, végétal ou créature. A l'heure du dérèglement climatique, c'est volontairement qu'Elirale a pris le parti de faire honneur à la nature, à sa beauté et à sa fragilité en rapprochant les futures générations à la matière organique pure. Avec poésie et amusement, au rythme des Quatre Saisons d'Antonio Vivaldi, le moindre mouvement devient une danse aérienne, une gestuelle imaginaire qui culmine au printemps.
Thèmes : Danse
Types : Culturelle
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