À l'occasion des Journées européennes du patrimoine, les musiciens de l'Orchestre national de Lyon retrouvent les Subs pour un concert gratuit. Au programme : deux grands quatuors américains du XXe siècle, œuvres d'Amy Beach et Samuel Barber.
L'Adagio de Barber – que l'Orchestre national de Lyon joue le 8 février sous la direction de Clelia Cafiero – a fait pleurer des génération de cinéphiles, d'Elephant Man ou Platoon au Fabuleux Destin d'Amélie Poulain. Avant cette version pour orchestre à cordes, il vit le jour en 1936 au sein d'un quatuor à cordes, encadré par deux autres mouvements tout aussi réussis, qui révèlent un musicien d'une grande sensibilité. Six ans plus tard, en 1942, le public découvre le Quatuor en un mouvement d'Amy Beach, composé quinze ans plus tôt. Le succès est immédiat. 'Tout le public aurait ardemment désiré le réentendre', écrit un critique du Washington Post. Nous avons aujourd'hui la chance de réaliser ce vœu et de rendre justice à cette femme compositrice qui, comme tant d'autres, eut tant de mal à faire jouer sa musique de son vivant
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