La notion de bonheur irrigue ce quatuor, dans le sillage du philosophe du futur Paul B. Preciado et de sa théorie prônant la joie comme technique de résistance et de révolution. Cette philosophie tente une réponse aux problématiques et évolutions les plus actuelles, esthétiques et politiques. À un moment où les modes d'existence sont en tout point questionnés, Maurice Broizat riposte à l'hyper conscience de la cruauté et des dynamiques de destruction aujourd'hui en cours, en se déplaçant dans le champ d'inspiration joyeux des années 1980, période de paradoxes et de non-retour où l'économie de marché a pris le dessus. Bonheur s'empare du sentiment de potentiel, de liberté et de rêve, pour tracer sa ligne de perspective vers un appel vital à la douceur, à la légèreté, à la paix.
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