' Si on s'occupe pas des souffrances à la source, c'est normal que les crises elles reviennent, si on nettoie juste à la surface : la merde elle remonte, c'est un principe ménager en fait ! '
Extrait du spectacle
Un seul en scène qui s'échappe du cadre, pour ouvrir avec humour et fulgurance une réflexion commune sur la souffrance psychique et l'émancipation.
C'est une histoire personnelle qui devient une oeuvre de pensée collective. Enfant, Kristina Chaumont apprend que sa mère souffre de troubles bipolaires. Elle a 6 ans lorsque le diagnostic tombe comme une sentence. La peur que suscitent d'abord les crises va au fil du temps laisser place à la colère face à l'institution psychiatrique.
Qu'est-ce qu'être malade ? Qu'est-ce que le soin ? L'autrice, metteuse en scène et comédienne s'est plongée dans les livres et a analysé son propre parcours, mais c'est collectivement qu'elle veut avec ce spectacle poursuivre la réflexion, ' partir en quête de chemins d'émancipation et à l'aventure d'un rapport au monde fait de confiance, de fantaisie, d'échange et de tendresse '. Ici ' partir ' est à prendre au sens propre. Car après un peu moins d'une heure en salle, il s'agit bien de se lever ensemble, de gagner l'extérieur pour trouver un espace de réparation où partager et s'apaiser.
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À découvrir au Couvent Levat en résonnance, l'exposition d'Agnès Mellon & Chrystèle Bazin
"La lune s'est arrêtée" du 10 au 20 octobre. Un portrait sensible de la différence qui fait un bel écho au spectacle.
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