Le grand Vivaldi, le ' prete rosso ', est l'auteur de ce singulier Stabat Mater écrit pour alto solo - c'est le jeune et très prometteur contre-ténor Paul Figuier qui en est l'interprète - dont les huit mouvements lents, qui cultivent incontestablement une jolie transparence, contrastent avec la virtuosité folle du motet In furore justissimae irae que chante le brillant sopraniste Bruno de Sá dont professionnels, critiques... et public saluent la voix extraordinaire et la rare musicalité. Sa venue à Avignon est en soi un évènement !
Les deux interprètes se retrouveront avec Thibaut Noally et son ensemble Les Accents dans le célébrissime Stabat Mater de Pergolèse, ' divin poème de la douleur ' ainsi qu'a pu le définir Bellini : ' Pergolèse parcourt ici tous les sentiments humains, l'affliction certes, mais aussi l'espoir et la tendresse '
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