Un regard naïf et documenté sur les fondements de l'école, ses valeurs et ses enjeux.
Après avoir décomposé, analysé et désacralisé l'orthographe dans La Convivialité, Jérôme Piron et Arnaud Hoedt s'attaquent avec KEVIN à l'école belge, moteur d'inégalités sociales.
Lorsque nous parlons d'école, nous viennent parfois en tête l'image – véhiculée par le cinéma – de professeurs à la vocation inébranlable, dont la personnalité est une leçon à elle seule, l'image de pédagogues passionnés par leur métier, de directions d'écoles engagées sur tous les fronts pour défendre leurs élèves, qui luttent chaque jour jusqu'à l'épuisement, l'image de parents impliqués pour rendre l'apprentissage plus joyeux, d'étudiants inspirants… Pourtant, en Belgique, l'école est championne de la ségrégation sociale. Alors, ici, il ne sera pas question d'eux. Ici, il sera question de Kévin. Parce que l'école, pour Kévin, ça n'a pas du tout fonctionné. Car lorsque nous parlons d'école, nous parlons toujours du poisson qui s'est échappé, mais jamais du filet.
Dans un spectacle décontracté, les deux anciens professeurs de français jettent un regard naïf, mais documenté sur ses fondements, ses valeurs et ses enjeux, posant enfin la question que nous nous sommes tous un jour posée : ' Mais à quoi peut bien servir l'école ? '.
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