Dans Les yeux noirs, l'écriture puissante, organique et implacable de Céline Delbecq explore avec brio la reproduction de la violence, conjugale et intrafamiliale. Un spectacle puissant et nécessaire.
Sur scène, un acteur et une actrice, pour un triptyque :
Phare. Les vagues frappent les parois du phare où ils habitent ensemble depuis 14 ans. Ces vagues qui ne viennent pas que de la mer, et qu'elle rêve de calmer pour qu'ils puissent continuer à vivre là, même si c'est impossible.
La nuit est noire. Il marche dans la nuit noire après avoir quitté la fête. Des souvenirs d'enfance ressurgissent. Quelles traces ont laissé en lui les coups portés sur le corps de sa mère ? À quoi doit-il faire face aujourd'hui ? À quelles pulsions, quelles angoisses ?
Les ombres. Elle et lui. Six instantanés se succèdent devant nous, dans lesquels se dévoile l'organisation intime de la violence dans leur couple, alors qu'elle est enceinte de leur premier enfant.
Un bord de scène avec Isabelle Seret, sociologue formée en victimologie, qui accompagne des jeunes et des familles confrontés à la violence. Autrice de Chez moi vit la violence et Faire taire le silence.