L'apparition des courants les plus novateurs aurait pu présager de la disparition du portrait. Il n'en est rien. Cubisme, fauvisme, surréalisme n'ont pas éliminé l'image de l'individu. Au 20e siècle, les portraits sont les transmetteurs de multiples possibilités artistiques, parfois contradictoires. Dans un effet de va-et-vient, à la manière d'un miroir déformant, ils assument, pour le spectateur, le rôle de vecteur émotionnel et pour l'artiste, de projection de son intériorité.
Quant à la peinture du 21e siècle, qui cherche à se frayer un chemin au sein d'un art de plus en plus technologique, le portrait y a-t-il encore sa place ?
Cycle : Le portrait dans tous ses états
Le portrait est un des domaines essentiels de l'art, que tous les grands noms de la peinture ont pratiqué. Il manifeste au cours du temps, une constante évolution et une continuelle transformation. À première vue, il s'agit de donner à chaque fois, une image d'un être humain. Mais est-ce seulement la reproduction imitative de l'individu que l'on attend du portrait ? Celui-ci n'a-t-il pas d'autres fonctions ? Le cycle s'efforcera de répondre à ces questions, en abordant les particularités de chaque siècle et de chaque aire géographique européenne.
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