' S'essayer à observer le feu longtemps, puis glisser vers une transe douce '. Eva Aubigny invite à une méditation sur ce qui nous fait tenir. Quel rapport entretenons-nous avec la force – la nôtre, celle des autres ? Un solo dans lequel la danse lente engage à se réapproprier son être et ses luttes.
' Je tiens parce qu'il est des choses dans ce monde auxquelles je tiens ', affirme la philosophe postcoloniale Nadia Yala Kisukidi. Une attitude qui inspire la danseuse Eva Aubigny, vue chez Jérôme Bel. Seule en scène dans Tenir, elle évolue patiemment d'un équilibre à l'autre, avec comme seuls repères la flamme d'une bougie et un écrin de matières sonores. Un geste chorégraphique fort mené dans un état d'hypnose éveillé, déployé dans le temps, entre inquiétude et sérénité.
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