Si j'avais pu choisir, j'aurais préféré donner ma vie pour un grand idéal, au moins j'aurais eu l'impression de lutter pour mes rêves. On peut mourir pour quelque chose d'important mais certainement pas pour un verre de trop et le désamour de son homme…Dans un lieu indéterminé et dans un temps suspendu, l'autrice italienne Serena Dandini a réuni des femmes décédées par « féminicide » : riches et pauvres, cultivées ou analphabètes, rebelles ou soumises.Enfin délivrées de leur condition de victimes silencieuses, ces femmes blessées à mort attendent leur tour pour incarner leurs voix étouffées, honorer leur mémoire, danser leurs cris… Puis s'envoler.La Compagnie Vendaval a choisi de s'emparer du texte Blessées à mort, paru aux éditions des Presses Universitaires du Midi, pour un spectacle mêlant danse et théâtre.
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