Mi-conte fantastique, mi-fable contemporaine, Les Possédés d'Illfurth explore le thème de la possession et fait de la résilience le nouvel exorcisme de nos mondes contemporains.
En pleine répétition, Hélios est poussé dans ses retranchements par un metteur en scène envoûtant qu'il nomme le Sorcier. Alors que les plaies s'ouvrent, le comédien est précipité dans les abîmes de ses propres blessures, et plus précisément à Illfurth, en Alsace, son village natal. C'est là qu'en 1869, deux garçons furent exorcisés, soupçonnés d'être possédés par une force démoniaque ; c'est là aussi que durant 5 ans, alors qu'Hélios n'a que 10 ans, il tombe sous le contrôle d'un camarade qui prendra possession de son corps. L'exorcisme d'Hélios ? Ce sera le théâtre. Seul en scène, porté formidablement par l'écriture de Yann Verburgh, Lionel Lingelser rayonne de sa présence solaire et célèbre, tantôt avec humour, tantôt avec une honnêteté bouleversante, les pouvoirs salvateurs de l'imagination.
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