Par Jean-Philippe Lagrue Archéologue-conférencier (Division Patrimoine Culturel, Métropole Aix-Marseille Provence)
L'architecture religieuse occidentale, plus particulièrement catholique, a connu depuis la fin du 19ème siècle, de profondes transformations, dans sa ' morphologie ', par l'emploi progressif de nouveaux matériaux, comme le métal, puis le béton, puis dans sa structure et son organisation, à partir des préconisations liturgiques du concile Vatican II. Lieu de célébration à la gloire de Dieu, l'édifice religieux est ainsi depuis les années 1960, redevenu un lieu de rencontre collectif et d'expérience spirituelle intime entre Dieu et l'homme. A la suite des théories et concepts des architectes modernistes, ' poètes du béton ' souvent athées, comme Le Corbusier, Auguste Perret, Guillaume ou Oscar Niemeyer, les architectes de la nouvelle génération et les plus renommés sur le plan international, comme Philip Johnson, Mario Botta, Peter Zumthor, ou Tadao Ando, ont encore apporté chacun selon sa sensibilité et sa culture, sa vision personnelle du spirituel et du recueillement.
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