Il est seul. Presque nu. Sans artifice, sans écran, sans filtre. Juste son corps. Et son histoire. Les mélodies qui viennent comme des réminiscences. Qu'il siffle. Dont il suit les rythmes, les mouvements intérieurs, dont il incarne les atmosphères, les tensions, les joies. La performance est incroyable. Il faut être de l'acabit de ce chorégraphe exceptionnel pour oser l'exercice. Chez Charmatz, toujours, il y a peu et il y a tout. Dans Somnole, il y a l'idée du solo et celle de la somnolence, cet état de demi-sommeil qui incite à la rêverie. On entre avec lui dans un monde entre le fini et l'infini. Et on en a le souffle coupé !
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