Certains albums sont nés dans un studio, d'autres dans une chambre sous les toits. Celui-ci est né dans un hammam. Baptisé Peau Neuve, il constitue le troisième chapitre de la discographie de Nach, entamée par Anna Chedid en 2015.
Plus qu'une nouvelle étape, il est le témoignage d'une renaissance.
Nach aime confier que Peau Neuve est son disque le plus personnel, son œuvre la plus totale. En effet, après une année d'écriture et de composition seule dans les montagnes Drômoises, Cévénoles puis Marocaines, elle décide d'arranger, de réaliser et de produire ce nouvel opus. Un rêve de toujours qu'elle réalise enfin.
J'ai fait peau neuve dans tous les aspects de ma vie. Je me suis fait confiance. Je suis devenue ma propre productrice, j'ai composé mon album de A à Z, j'ai tout arrangé et réalisé moi-même. J'ai même fait une formation pour devenir ingénieure du son.
Multi-instrumentiste et riche de plusieurs formations artistiques– elle a suivi des cours de chant jazz, classique, lyrique–, Nach compose ses chansons seule : elle les articule souvent autour d'une base de piano, avant d'ajouter la rythmique et les chœurs. Ce travail en solitaire ne l'a pas empêchée de s'entourer de partenaires : pour cet album, elle a collaboré avec Quentin Laffont (au piano et au clavier), Pierre Elgrishi (à la basse), Vincent Polycarpe (à la batterie) ou encore Fabrice Colombani (aux percussions sur quelques titres). Les musiciens l'ont rejointe lors des différentes sessions d'enregistrement en studio, entre Arcachon et Paris.
De ces expériences est né un recueil à la fois puissant et délicat, intime et pourtant porteur d'une sensibilité universelle. Nach, dont le panthéon musical réunit des artistes aussi variés que Nina Simone, Maria Callas, Radiohead ou Camille, y irradie en tant que chanteuse, compositrice et arrangeuse et explore des territoires où cohabitent la chanson et les musiques du monde, le jazz et un certain artisanat emprunté au folk.
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