Sylvain Rifflet aime explorer des territoires inouïs et emprunter des chemins de traverse. Pour ce nouveau trio sax-synthés-batterie, il s'associe à deux figures de la pop indé formées au jazz, Bettina Kee (Ornette) et Vincent Taeger (Tiger Tigre, Le Sacre du Tympan). Les paysages fantasmagoriques des synthés amplifient le jeu hypnotique et tourbillonnant du saxophoniste-clarinettiste, et le tout est porté par les incroyables grooves de Taeger. Du jazz à l'énergie pop pour le corps et l'esprit.
Saxophoniste, clarinettiste et compositeur français, diplômé du Conservatoire de Paris, Sylvain Rifflet est lauréat du concours de La Défense et a reçu plusieurs prix dont une "victoire du jazz" et un "Django d'or". Il s'est produit ou a enregistré avec de nombreux musiciens, dont certains des interprètes incontournables de la scène européenne (Louis Sclavis, Aldo Romano, Michel Portal, Kenny Wheeler, Riccardo Del Fra...) mais aussi aux côtés de musiciens américains tels que Joey Baron, Jon Irabagon, Jeff Ballard, Jon Hollenbeck, ou Michael Formaneck...
Fer de lance de la jeune génération de musiciens de jazz de la première décennie du XXIe siècle, il a collaboré avec ceux qui sont aujourd'hui sur le devant de la "nouvelle scène" européenne : Verneri Pohjola, Airelle Besson, Thomas de Pourquery , Nelson Veras, Pascal Schumacher, Rembrandt Freirichs, Florian Weber, Eve Risser, Sébastien Boisseau, Henning Sieverts et Fred Pallem,...
Remarqué comme compositeur en 2011 après la publication de "Alphabet", il a ensuite publié deux albums pour le compte du label Jazz Village : "Perpetual Motion — a celebration of Moondog" en 2014 et "Mechanics" en 2015. En 2016, il sort "Refocus", son premier album pour le label historique Verve.
Il a également été résident des structures suivantes : Jazz au fil de l'Oise, Festival Banlieues Bleues, scène nationale d'Alençon, Conservatoire de Besançon, Festival Like a jazz Machine, (Luxembourg) et sera artiste associé de la scène nationale de Quimper pour les trois prochaines années.
Citant Stan Getz comme sa principale influence saxophoniste, le compositeur puise volontiers dans le champ des musiques répétitives et minimalistes américaines pour développer une écriture mêlant improvisation, répétition, rupture, "bruitisme" et parfois même transe.
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