Un spectacle où la poésie jongle avec la musique.
Dans un désordre très organisé de claviers, d'instruments extravagants (un marimba préparé pour huit baguettes, une ' dynamo-vielle ' !), de câbles en pagaille et de signaux électriques en rafales, Marin Marin, musicien farfelu amoureux des mots, va tenter d'en découdre avec la poésie ! En compagnie de Guillaume Viala, autre musicien inventif, il expérimente un chemin pour l'imaginaire où langue et musique sont soeurs. C'est la poésie des oulipiens, tels Raymond Queneau, Hervé Le Tellier ou Jacques Roubaud et quelques autres, de ceux qui ' entrent en dialogue avec l'incertitude '. En contrepoint de l'installation, un piano mécanique est capable de la docilité tranquille des pianos de salons comme de n'obéir qu'à lui-même, évoquant les ' hoquets du pianola ' chers à Louis Aragon. Et quand tous les éléments automatisés suggèrent la présence d'un troisième personnage fantomatique aux commandes, tantôt complice, tantôt hostile, des situations étranges se déclenchent, merveilleuses autant que comiques…
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