Qu'est-ce qui n'est ni animal ni végétal, et se révèle plus endurant que ces deux règnes réunis ? Le mycélium ! Soit la partie enfouie du champignon – qui se déploie dans la nature pour créer un formidable monde souterrain de capillarités. ' Pour moi ce n'est pas une répétition mais une constante évolution. Nous essayons de créer une pulsation commune, une vibration ', explique le chorégraphe grec Christos Papadopoulos, dont la pièce évoque une fois encore les flux et les prouesses du vivant. Une inspiration qu'il puise depuis ses débuts dans les contemplations et les aventures de son enfance. Après le flux des vagues dans le très remarqué Elvedon, en 2016, puis les bancs de poissons ou les migrations des oiseaux, il invite ici le spectateur à observer les modulations d'une onde souterraine et inexplorée. Il fallait toute la virtuosité des danseurs du Ballet de l'Opéra de Lyon pour faire vibrer ces micromouvements qui émergent et évoluent, parfois au seuil de la perception, sur la musique électro du compositeur Coti K.
Dans le cadre du festival Le Grand Bain — Le Gymnase CDCN
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