A l'occasion de ces 10 ans aux formes inédites - temps fort, festival, podcasts, fête, conférences, performances, ateliers et banquet solidaire - retrouvons-nous tous ensemble pour penser, parler, manger, danser nos interdépendances...
De 11h à 13h30 conférence de Pierre-Henri Gouyon. Grand nom de la biologie française, Pierre-Henri Gouyon est spécialiste des sciences de l'évolution dans les domaines de la génétique, de la botanique et de l'écologie. Professeur émérite au Muséum National d'Histoire Naturelle, membre de l'Académie européenne des Sciences, il enseigne à l'AgroParisTech, à l'École nationale supérieure (ENS) et à Science Po Paris. Il est par ailleurs très impliqué dans les débats sur les relations science-société, sur la biodiversité et la bioéthique. Il s'intéresse en particulier à l'impact de la théorie néodarwinienne de l'évolution sur notre perception du vivant, et fait figure de lanceur d'alerte sur la culture des plantes transgéniques. Depuis ces 30 dernières années, nous constatons un effondrement de la biodiversité. Mais qu'est-ce vraiment que la biodiversité à la lumière de l'Évolution ? Comment la biomasse des insectes a-t-elle pu diminuer de 80% en Europe sur une période aussi courte ? Pourquoi les colonies d'abeilles sont-elles atteintes à ce point ? Grand nom de la biologie française, Pierre-Henri Gouyon est spécialiste des sciences de l'évolution dans les domaines de la génétique, de la botanique et de l'écologie. Professeur émérite au Muséum National d'Histoire Naturelle, membre de l'Académie européenne des Sciences, il enseigne à l'AgroParisTech, à l'École nationale supérieure (ENS) et à Science Po Paris. Il est par ailleurs très impliqué dans les débats sur les relations science-société, sur la biodiversité et la bioéthique. Il s'intéresse en particulier à l'impact de la théorie néodarwinienne de l'évolution sur notre perception du vivant, et fait figure de lanceur d'alerte sur la culture des plantes transgéniques. Une pléthore de travaux scientifiques existent sur ces sujets. Ils ne dégagent cependant pas de consensus alors que pour une partie de la population, le lien avec les pesticides paraît évident. Comment est-ce possible ?
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