Un trio de cordes vivifiant pour ne pas se laisser glacer le sang ou succomber à la morsure !
L'ARFI revient à l'essence du ciné-concert en présentant une version restaurée de Nosferatu (1922) dans une interprétation musicale totalement acoustique associant violon, violoncelle et contrebasse. Histoire sentimentale, oscillant entre haine et amour, c'est selon. Parce que pour les vampires, tout n'est pas si simple. Depuis une contrée fictive du XIXe siècle, Thomas Hutter, marié à Ellen, part en Transylvanie pour vendre une maison au comte Orlock, alias Nosferatu. Mais Nosferatu, qui est aussi le cousin de Dracula, tombe amoureux d'Ellen… La partition, écrite par Guillaume Grenard, sollicite toutes les esthétiques musicales du XXe siècle pour donner à chaque personnage sa couleur propre. Ainsi, Thomas Hutter, l'amoureux naïf et conventionnel aura la musique tonale, Ellen, l'amoureuse transgressive, la musique contemporaine et Nosferatu, séducteur hypnotique, la musique répétitive. Un hommage tout en cordes sensibles à l'un des premiers films d'horreur de l'histoire du cinéma, chef-d'œuvre de l'expressionnisme allemand.
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