Quand les êtres magiques nous éclairent.
Une exposition collective qui s'interroge sur notre si grand besoin de fiction. La mise en récit, c'est-à-dire le fait de raconter des histoires, est spécifique à l'être humain et constitue un socle fondamental de notre façon d'être au monde. Et au centre de tous les récits, se loge la curiosité : le désir de savoir, d'apprendre, de transmettre. Cette soif de découverte est un moteur constant de notre évolution. Pourquoi des mondes qui n'existent même pas seraient susceptibles de nous concerner, voire, de nous transformer ? Que ce soit au cinéma, dans les séries télévisées, dans la littérature ou même dans les jeux vidéo, comment expliquer cet engouement pour les mondes imaginaires ? Ce sont ces résonances, entre la représentation des êtres imaginaires et les enjeux de nos propres existences, que l'exposition Les Vies Fabuleuses explore. Le réveil de l'artiste français Sofi Urbani guette l'amour, les enfants bleus de l'artiste franco-camerounaise Beya Gille Gacha dénonce le conditionnement de nos héritages, les pommes reluisantes de l'artiste française Carole Chebron interroge l'artifice de nos désirs. Les animaux sauvages de l'artiste américaine Karen Knorr s'aventurent dans le patrimoine humain, l'artiste française Virginie Yassef joue avec nos sens autant que nos mots, les êtres hybrides de Stella Sujin renouent avec l'eau et la nature, les plantes de Scenocosme chantent à notre contact, et enfin dans le patio, les fresques de Madame explorent notre rapport au temps.
Des visites guidées de l'exposition sont proposées à 18h les soirs des spectacles : La Réunification des deux Corées, Autophagies. Une visite guidée adaptée en Langue des Signes Française est proposée le sam. 24 mai avant le spectacle Freekeh.
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